Catch The Beat est un collectif d’émissions radiophoniques qui émettent majoritairement sur la bande FM française. Les radios « mères » sont associatives, libres, gratuites et faites par des passionné-e-s. Pour qu’elles le restent, faites entendre votre voix !
On joint un communiqué du groupe Radio en Lutte qui se bat depuis plusieurs années contre l’extinction des radios libres sur la bande FM, contre le passage obligé et onéreux au numérique, contre l’uniformisation du média radiophonique !
http://radiosenlutte.free.fr/
Extrait :
La RNT : mai 2012- Etat des lieux
Il y a plus de 30 ans, le mouvement des radios libres faisait tomber le monopole d’État sur la radiodiffusion et ouvrait la bande FM aux multiples expressions sociales, culturelles, politiques et musicales. Beaucoup des « historiques » ont disparu ou basculé plus ou moins dans la pub et sont passées du côté commercial. Cependant nous restons un certain nombre à revendiquer notre indépendance et notre liberté de contenu.
La diffusion hertzienne reste pour nous la plus adaptée car elle est simple, de qualité et peu onéreuse
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La RNT : le clonage des programmes n’est pas pluralisme : la RNT nous est présentée comme la garantie d’une plus grande diversité. Aujourd’hui, 600 radios associatives garantissent la pluralité des opinions et l’accès démocratique aux médias. Elles puisent leur richesse dans leur capacité à relayer la parole des acteurs locaux à travers des moyens d’expression peu ou pas employés par les autres médias, offrant ainsi une diversité d’expression, d’expérimentation, de création et d’innovation tant au niveau du contenu que de la forme. Or, nous voyons dans le passage au numérique une mise en danger des radios associatives non commerciales, une volonté d’uniformisation du paysage radiophonique et la consécration d’une conception technocratique de l’audiovisuel.
La RNT, çà coûte cher ! Le passage au numérique représente un coût considérable pour les radios : investissement en matériel, formation à la nouvelle technologie et double diffusion pendant plusieurs années (sur la bande FM et sur la bande numérique). Or, à ce jour, dans le contexte généralisé de baisse des aides publiques qui affecte l’ensemble du secteur associatif, aucune réponse satisfaisante n’a été donnée concernant la prise en charge du financement de la diffusion en numérique des radios associatives. Les coûts liés à la double diffusion risquent de les rendre toujours plus dépendantes des subventions d’état, régionales, locales et donc du bon vouloir des élus, au risque de compromettre leur liberté éditoriale.
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